COLLE DENTAIRE : CE QU’ON NE VOUS DIT PAS
(et 4 alternatives plus confortables !)
La colle dentaire, telle qu’elle est perçue par la plupart des gens aujourd’hui, est un produit obsolète qui présente de nombreux inconvénients !
N’avez-vous jamais souhaité trouver une solution plus fiable et plus confortable, sans dépenser plus ?
Sommaire
Les reproches faits à la colle dentaire
5 solutions pour une prothèse bien stable en bouche
Le rebasage, véritable alternative (confortable ) a la colle dentaire !
Ce qu’on aimerait d’une colle dentaire…
La situation actuelle
La colle dentaire, indissociable de la prothèse
La colle dentaire est-elle encore utile ?
Fonctionnement de la colle dentaire
Qu’est-ce qui fait adhérer le dentier à la gencive sans colle dentaire ?
Comment obtenir la meilleure adhérence du dentier avec une colle dentaire ?
La colle dentaire et les caries
La colle dentaire et la dentisterie adhésive et esthétique
La colle dentaire et la restauration adhésive
Les matériaux utilises par les dentistes
LES REPROCHES FAITS À LA COLLE DENTAIRE
- Les prothèses nécessitent une application quotidienne de colle dentaire. (La colle pour dentiers ne dure que 16 heures, voire moins !)
- Cette « colle pour dentier » fixe assez mal votre prothèse dentaire : la résine dentaire qui colle au dentier après un certain temps se résorbe du fait de sa porosité, ce qui fait qu'elle change de dimension. Mais comme la gencive et les os se résorbent et changent en permanence. Ils n'ont plus le même relief. De ce fait, le dentier n'épouse plus la gencive et devient de moins à moins adapté à la bouche. Il y a un espace vide qui se crée entre la gencive et le dentier qui fait perdre l’effet ventouse dont l’appareil dentaire a besoin pour tenir en place.
- Durant la mastication, certaines zones vont s'appuyer sur la gencive, à cause de ce manque de résine pouvant causer une douleur dentaire.
- La colle pour prothèses dentaires est salissante, pâteuse et une bonne partie de ce produit est avalé à la fin de la journée parce qu'elle se dissout avec la salive
- La colle dentaire fait tenir l'appareil uniquement quelques heures après application. Mais très rapidement, l'efficacité de la colle diminue et disparait.
- La colle pour prothèse dentaire est fongicide et peut dégager une mauvaise odeur.
- Il n’est pas aisé d’enlever la colle dentaire (surtout s’il s’agit d’une colle pour dentier « extra forte »)
- L'usage de colle pour prothèse dentaire (qui se dilue dans la salive) perturbe la saveur originelle des aliments.
Comment faire tenir une prothèse dentaire confortablement ?
5 SOLUTIONS POUR UNE PROTHÈSE BIEN STABLE EN BOUCHE
Cinq options se présentent au porteur de prothèse. Aux patients de juger laquelle est la plus intéressante, mais, quelle que soit la solution qu’ils adoptent, ils devraient tout de même savoir que le coût de cette dernière est deux fois moindre à l’étranger.
1) L’implant dentaire. Prix : 1200 à 2500€ par dent
Il est communément admis que cette opération n’est pas à la portée de toutes les bourses tant le coût d’un implant dentaire est élevé, mais cette considération mis à part, et pour peu que l’état de vos finances et celui de votre santé le permettent, elle représente la meilleure solution pour obtenir une stabilité optimale de la prothèse. Pour réaliser cette opération dans les meilleures conditions, les chirurgiens-dentistes ont au préalable recours à l’imagerie avancée. Pour le cas qui nous concerne, ils vont utiliser le scanner.
Cette procédure a de multiples avantages en ce sens que le praticien peut déterminer avec précision les endroits exacts sur la gencive où il va fixer ses implants. Grâce à cet outil, il sera en mesure de faire le bon choix d’implant tant au niveau du diamètre qu’à celui de la hauteur. En effet, le scanner permet d’évaluer au micron près l’épaisseur de l’os et la surface dont il dispose. Sur le plan pratique, le chirurgien-dentiste ne réalise pas à proprement parler une opération physique. Il va laisser ce soin à un robot qu’il guidera avec sa main.
Chirurgicalement parlant, le procédé est plutôt économique vu que l’implant va être vissé directement dans la gencive. En effet, le chirurgien-dentiste n’a plus besoin de dévoiler la gencive pour évaluer la surface et la hauteur disponibles en matière d’os, pour la bonne raison que le scanner a fait tout ce travail en amont. Il faut 4 à 6 implants pour tenir une prothèse complète du bas et il en faut également autant pour une prothèse complète du haut. Cette solution est recommandée pour ceux qui en ont les moyens. Elle permet carrément d’oublier que l’on porte un dentier. Il est bon de noter qu’il existe également une technique analogue qui coûte sensiblement moins cher. C’est celle des mini implants.
2) La remise à neuf de la prothèse. Prix : 1500€
Le coût de cette opération avoisine les 1500 euros pour un appareil. D’une manière générale, ce procédé est satisfaisant, même s’il n’arrive pas à égaler les implants en termes de confort.
Si le chirurgien-dentiste s’acquitte bien de sa tâche pour la prise d’empreintes, il ne devrait pas y avoir de problèmes pour obtenir une prothèse stable sans avoir besoin de recourir à des crèmes dentaires pour la maintenir en place.
Il faut tout simplement un peu d’entrainement pour maitriser les mouvements de la langue et les muscles du visage qui tendent à soulever le dentier.
3) Le rebasage professionnel. Prix : 500€
Ce travail est réalisé en tandem par le dentiste et le prothésiste. Pour le réaliser, le praticien se sert de la prothèse à remodeler pour en faire une porte empreinte. Il va ensuite confectionner une empreinte qu’il va confier au prothésiste afin que ce dernier regarnisse les parties manquantes au moyen d’une résine pour dentier dure. Cette solution qui coûte environ 500 euros est un moyen terme honorable si l’on ne désire pas refaire entièrement sa prothèse.
4) Le rebasage de l’appareil dentaire à domicile. Prix : moins de 40€
Cette solution vise à refaire soi-même son rebasage à l’aide d’une résine pour prothèse dentaire souple qui permet de faire face aux problèmes de dentier à prix modique. En effet, c’est une solution qui présente l’avantage de faire retrouver au porteur de prothèse le confort de son dentier initial sans pour autant devoir attendre le bon vouloir des dentistes et des prothésistes.
Il suffit de recharger la prothèse aux endroits stratégiques avec la résine dentaire. Cette dernière se chargera de combler le vide créé par les différents changements de l’os et de la gencive recréant ainsi un contact intime avec cette dernière, un peu à la manière de la colle à dentier, mais à la différence que l’application de colle n’est faite que pour parer aux situations d’urgence. Cette résine dentaire souple se trouve sur internet, notamment le produit Aggripdent Pro, le seul sur le marché à durer jusqu'à 12 mois.
En prenant la peine de chercher, l’on peut se procurer ce genre de produit moyennant 30 ou 35 euros. Il existe la version professionnelle qui est réservée à l’usage des chirurgiens-dentistes et la version tout public. Les deux diffèrent seulement par leur viscosité. Ce matériau est réputé inoffensif, car il est anallergique du fait de sa propriété de ne pas comporter de monomère à l’instar des résines à base de méthacrylate. Il est parfois disponible en pharmacie.
5) La colle dentaire. Prix : quelques dizaines d’euros
C’est toujours la solution la moins onéreuse et pour cette raison, elle risque encore de rester quelque temps dans les rayons des colles dentaires en pharmacie… Malgré ses défauts…
LE REBASAGE, VERITABLE ALTERNATIVE (CONFORTABLE ) A LA COLLE DENTAIRE !
Comme dit précédemment, l’os situé au-dessous de la gencive et la gencive évoluent avec le temps. Plus le temps passe plus ces deux éléments risquent de s’éroder. Dans ces conditions, même la prothèse la mieux ajustée a peu de chances de rester correctement en place. En effet, en s’érodant l’os laisse un vide qui, non seulement annihile l’effet de succion, mais va également créer une mauvaise tenue de la prothèse entrainant des dommages à la gencive ou tout au moins une sensation de gêne.
La colle dentaire peut combler ce vide, mais ce ne sera jamais qu’une solution éphémère. En effet l’adhésif dentaire a tendance à se dissoudre au contact de la salive et le problème reste entier au bout du compte. C’est là que l’option du rebasage montre tout son intérêt !
Le rebasage du dentier est un terme utilisé dans le milieu de la dentisterie qui consiste à réadapter la surface interne du dentier qui va venir se placer sur la gencive. Il s’agit donc de créer une nouvelle architecture de la face interne de la prothèse. La technique parait très simple et bon nombre de sites internet conseillent ouvertement aux patients de procéder eux-mêmes à cette opération. Cette dernière consiste tout simplement à regarnir la prothèse en ajoutant une résine pour appareil dentaire souple à sa surface interne afin de compenser le vide créé par la rétraction de l’os et de la gencive.
Grâce à cela, le patient peut retrouver l’effet ventouse qu’il recherche à moindres frais. Selon toute vraisemblance, le procédé marche bien et d’ailleurs, les professionnels y ont souvent recours parce que cela leur permet d’éviter les frais de réfection du dentier en laboratoire.
CE QU’ON AIMERAIT D’UNE COLLE DENTAIRE…
- Les colles pour prothèses dentaires devraient tout au moins avoir les qualités suivantes :
- Etre exemptes de toute toxicité,
- Ne pas être irritantes,
- Ne pas avoir de goût,
- Etre inodores,
- Etre faciles à placer et à évacuer tant au niveau des faces intérieures du dentier que de de la gencive,
- N’avoir aucune interférence avec l’écosystème de la bouche tant du point de vue microbiologique que du point de vue du ph
- Présenter un caractère neutre par rapport aux divers constituants de la prothèse,
- D’affiner le caractère rétentif de la prothèse,
- Assurer la sécurité et le confort du porteur de la prothèse en n’importe quelle circonstance pendant une période comprise entre 12 et 16 heures.
Malheureusement quelle que soit la forme de la colle dentaire (crèmes adhésives, poudre, tampons adhésifs), aucune n’arrive à réunir toutes ces qualités.
Une fois sortie de son contenant, la colle à dentier devrait présenter une légère viscosité afin de pouvoir l’étaler sans peine sur les dentiers. Pour que le produit soit efficace, cette viscosité devrait s’amplifier rapidement afin d’optimiser son caractère rétentif. Chaque pièce ayant son revers, l’augmentation de viscosité cause des problèmes lorsqu’en fin de journée on essaie d’enlever le produit de la cavité buccale ou de la prothèse. Il peut en résulter de sérieux problèmes d’hygiène, et partant des contre-indications.
Certaines préparations contenant de la gomme de Karaya ont causé des allergies et des effets indésirables comme des nausées, des vomissements, l’urticaire et des douleurs à l’estomac. Certains produits sont par ailleurs toxiques, car ils contiennent des composantes dangereuses comme le formaldéhyde. Par ailleurs, il faut savoir qu’après avoir installé une prothèse dentaire dans la bouche avec de la colle dentaire, le ph chute. En d’autres termes, la salive s’acidifie à un tel point qu’elle peut déminéraliser la dentine. Il est par conséquent fortement déconseillé aux porteurs de prothèses ayant des dents naturelles antagonistes à la prothèse. En revanche, l’efficacité de la crème adhésive n’est plus à démontrer lorsqu’il s’agit d’augmenter la rétention lorsque la bouche est sèche, nonobstant l’origine du déficit de salive.
L’emploi de la colle dentaire est tout de même conseillé aux gens qui souffrent de problèmes psychologiques sévères inhérents au port de dentier, ou ceux qui pour une raison ou pour une autre ont ponctuellement besoin de bénéficier d’une rétention optimale. Compte tenu de l’existence de multiples préparations commerciales présentes sur le marché, les poudres se révèlent comme la solution la mieux adaptée pour les dentiers du haut du fait qu’ils jouissent d’une relative protection par rapport au flux salivaire et parce qu’elles sont les plus faciles à éliminer. Les colles dentaires qui présentent une importante viscosité et qui de surcroit sont insensibles aux liquides sont plutôt pratiques pour les prothèses du bas.
LA SITUATION ACTUELLE
Généralement, la colle dentaire (parfois appelée « pâte à dentier ») se trouve sous forme de gel, de poudre, de pâte, ou de liquide et présente la propriété d’augmenter son volume par absorption d’eau. Le produit se transforme de ce fait en une substance visqueuse collante qui adhère l’appareil dentaire à la muqueuse en comblant le vide entre ces deux éléments. Elle devient alors dans la bouche un matériau souple et actif de rebasage temporaire.
Les progrès techniques enregistrés dans le domaine de la dentisterie pourraient faire penser que les jours de la colle dentaire sont comptés. Il existe des alternatives intéressantes ainsi que des techniques médicales nouvelles qui autorisent le port d’un dentier sans devoir utiliser de produits adhésifs comme les colles, les poudres, les pâtes et les crèmes adhésives. Depuis la mise au point des implants, des pivots, etc., nul ne devrait plus être tributaire de la colle dentaire ou de ses succédanés.
Si les progrès de la science sont évidents, ceux de la Sécurité Sociale Française le sont moins. Cette dernière ne semble pas se rendre compte que l’utilisation de la colle dentaire est fastidieuse et éprouvante pour ceux qui sont obligés de porter un dentier. Son analyse est des plus simplistes : une fois que le déficit de dents est comblé, le problème fonctionnel est résolu. Elle ne se préoccupe absolument pas du côté pratique et du confort des contribuables.
Certes, les moyens financiers dont ce service public dispose ne sont pas énormes et nul n’ignore que cette situation qui dure depuis quelques décennies ne leur permet pas, surtout en ces temps de crise, de financer même en partie la pose d’un implant dentaire par les citoyens français en mal de dentition décente. Cela porterait un coup terrible à son budget et nul ne souhaiterait la voir plus mal en point qu’elle ne l’est déjà.
Toujours est-il qu’elle devrait tout de même faire des efforts pour regarder d’un peu plus près les problèmes des et des appareils dentaires qui sont quoi qu’on dise les laissés pour compte au niveau du remboursement des équipements. Pour l’heure seules les personnes les plus fortunées ou disons celles qui appartiennent à la frange la plus aisée de la société peuvent se permettre d’avoir des implants. Mais pour en revenir à notre sujet, essayons d’abord de définir la colle dentaire.
LA COLLE DENTAIRE, INDISSOCIABLE DE LA PROTHESE
La colle dentaire est, pour faire simple, un produit qui a pour objet de faire adhérer les prothèses dentaires au maxillaire supérieur ou à l’os de la mandibule pour que ces derniers restent bien en place.
La colle pour prothèses dentaires se décline sous différentes formes. Cela peut être des tampons adhésifs, une poudre ou une pâte. Si chacun faisait son travail dans le respect des normes de son métier, l’usage de ce produit ne devrait plus avoir de raison d’être.
Expliquons-nous.
Dans la majeure partie des cas, les problèmes de tenue des prothèses proviennent d’une incoordination entre les activités du dentiste et celles du prothésiste. En effet si les prothèses sont réalisées avec le soin qui se doit, c’est-à-dire, si le chirurgien-dentiste est très méticuleux en prenant les empreintes de tous les paramètres musculaires susceptibles de faire soulever la prothèse et que le prothésiste respecte en tous points le protocole de réalisation de la prothèse et interprète l’empreinte en plâtre sans extrapoler les zones sensibles – ce qui risque de réduire à néant tout le travail fait en amont par le dentiste-, la prothèse devrait être parfaitement ajustée et ne devrait plus nécessiter de colle dentaire pour rester en place. Malheureusement, bien des dentistes ne sont pas trop regardants sur le choix de leur partenaire. Or c’est un point de la plus haute importance que tout dentiste digne de ce nom ne devrait négliger. C’est en effet à lui de faire son casting.
Il devrait en tout état de cause prendre un prothésiste absolument au fait de l’anatomie de la bouche avec la totalité des insertions musculaires pour réaliser la prothèse en résine. Si les résultats ne sont pas à la hauteur, les dentistes ont la fâcheuse habitude de les mettre sur le compte de pas de chance et de conseiller à leurs patients l’utilisation de la colle pour dentier comme si cette dernière était un passage obligé dans le processus de l’après-pose de la prothèse dentaire.
LA COLLE DENTAIRE EST-ELLE ENCORE UTILE ?
Les rouages du commerce étant ce qu’ils sont, la colle dentaire pour dentiers fait partie des produits appelés à être diffusés à grande échelle dans la mesure où elle a la faculté de retenir un dentier en place et que les solutions de rechange ne sont pas encore bien vulgarisées. Son grand atout est qu’elle facilite grandement l’élocution et permet de se sustenter normalement. Comme les prothèses, même si elles s’adaptent parfaitement à la bouche, elles bougent toujours un petit peu lorsque l’on mange ou que l’on mange.
Compte tenu de ce fait, l’on a toujours l’étrange sensation de ne pas être à l’aise et à la longue, les gencives risquent de s’irriter. Pour résoudre ce problème de tenue et de sensation bizarre, l’on peut adopter l’utilisation d’une crème adhésive pour :
- Limiter les mouvements de la prothèse et par la même occasion de supprimer la sensation d’irritation aux gencives
- Assurer la protection des gencives et améliorer le confort de la bouche, car elle fait office d’amortisseur entre les gencives et la prothèse
- Assurer le maintien du dentier et permettre l’exercice de mastication sans crainte
- Éliminer les risques de voir les particules alimentaires se glisser en dessous de la prothèse en érigeant une barrière sur tout le long de la prothèse dentaire
Se sentir en confiance lorsque l’on rit, parle ou mange : des activités quotidiennes incontournables. Par ailleurs, des études cliniques confirment que les crèmes adhésives dédiées à la prothèse dentaire ont le meilleur effet sur cette dernière, car elles permettent de mieux l’ajuster. Selon d’autres études cliniques, les risques d’irritation et les zones sensibles dues au frottement de la prothèse peuvent être considérablement réduits. La composition, les propriétés physicochimiques des crèmes adhésives de même que les indications d’usage et les contre-indications sont présentées brièvement dans cet article.
FONCTIONNEMENT DE LA COLLE DENTAIRE
En général, la colle dentaire se présente sous la forme de pâte, de crème, de poudre ou encore de gel. Le premier brevet ayant trait à une colle pour dentier a été délivré en 1913 aux États unis. Depuis cette date, les produits de ce segment se sont multipliés et l’on ne compte plus leur nombre. Dans les tout premiers temps, les adhésifs avaient essentiellement pour principes actifs des gommes naturelles "gomme de Karaya", gomme arabique, gomme adragante, etc., mais on l’on utilisait aussi de la pectine, du méthyle de l’hydroxyméthyle et de la gélatine.
Ces produits dans leur totalité ont la faculté d’augmenter de 50 à 150% lorsqu’ils absorbent de l’eau. Ils forment alors une substance mucilagineuse d’une grande viscosité et collante. Ce produit colle à la muqueuse et aux prothèses et comble dans le même temps les interstices pouvant se trouver entre ces dernières. Le mode de fonctionnement de la colle dentaire est tout à fait complexe. En effet, quand elle est hydratée par la salive, sa viscosité augmente et par contrecoup, le ménisque salivaire en fait autant. Ce qui est tout bénéfice pour elle, car sa résistance s’accroit d’autant.
ans le même temps, l’hydratation dégage des ions positifs à même de s’associer avec les électrons négatifs des protéines présentes dans la muqueuse, ce qui confère aux adhésifs dentaires leur caractère collant. Vu sous cet angle, l’on pourrait être tenté de dire que la colle pour dentier agit comme un matériau flexible et actif de rebasage ponctuel. Bref, l’adhésif dentaire développe une interface entre le dentier et la muqueuse. Ce faisant, il renforce l’action des autres agents impliqués dans les processus de rétention, adhésion, cohésion. Les recherches effectuées durant les deux décennies passées tendent à développer les principes actifs des matières adhésives à même de renforcer les pouvoirs cohésifs et bio adhésifs.
QU’EST-CE QUI FAIT ADHÉRER LE DENTIER À LA GENCIVE SANS COLLE DENTAIRE ?
Il est facile de comprendre pourquoi le dentier colle au maxillaire supérieur ou à l’os de la mandibule sans avoir recours à la colle. Il s’agit tout simplement d’un phénomène de ventouse (on parle parfois de dentier ventouse). Si le dentiste et le prothésiste font bien leur travail, c’est-à-dire que si l’empreinte du dentier faite par le dentiste est parfaite, la prothèse réalisée par le prothésiste reproduira une prothèse parfaite reproduisant au détail près la forme de la gencive. Une fois appliqué, le dentier s’ajustera de lui-même sur la gencive comme s’il était happé. C’est ce que l’on appelle le phénomène de succion.
C’est comme si l’on ajoutait une goutte d’eau entre deux plaques de verre. Tout le monde a fait cette expérience à l’école. Lorsque l’on introduit une goutte d’eau entre deux plaques de verre, il est très difficile de les décoller l’une de l’autre. La prothèse amovible complète est en quelques mots un dentier réalisé pour une personne qui n’a plus aucune dent. Le dentier est aujourd’hui la solution la plus courante pour rétablir l’apparence et la fonction des dents que l’on a perdues.
Le rôle du dentier ne se borne pas à remplacer les dents, il remplace aussi la gencive. Le principe est très simple : le dentier vient s’appuyer sur l’os situé sous la gencive. Comme par magie, les muscles du visage, l’aire de la muqueuse, la gravitation et le réflexe masticatoire vont tous concourir avec l’effet de ventouse à stabiliser la prothèse. Il faut dire que la technique a bien évolué depuis 30 ans. À cette époque certains dentistes plaçaient une ventouse sur la face intérieure de la prothèse du haut. Les résultats étaient au rendez-vous, mais la force de succion était telle que la gencive qui n’en finissait pas d’être aspirée se déformait et on a dû arrêter l’expérience parce qu’elle causait trop de dégâts aux gencives.
Mais la stabilité de la prothèse est souvent imparfaite, en dépit de l’excellent travail fourni par la paire dentiste/prothésiste. Les tissus mous et durs de la bouche sont des facteurs difficilement évaluables, or c’est sur eux que repose la stabilité de la prothèse. Ce qui veut dire que la colle dentaire devient nécessaire.
Au vu de ce qui précède, il est tout à fait compréhensible que les dentiers bougent après un certain temps d’utilisation. Il y a deux raisons à cela. La première étant que les dimensions de la prothèse peuvent varier en raison des propriétés de la résine qui en est la composante unique. La résine est de nature poreuse et doit être en contact permanent avec un milieu humide faute de quoi sa forme risque de changer. C’est la raison pour laquelle on remarque souvent la présence de dentiers dans des verres d’eau lorsqu’on ne s’en sert pas.
La deuxième raison est qu’avec le temps, l’os situé en dessous de la gencive et la gencive elle-même se rétractent et changent perpétuellement de configuration. Comme tous les organes vivants, l’os, la gencive et la bouche évoluent sans arrêt. Une simple variation de deux kilogrammes dans le poids d’une personne peut avoir une influence considérable sur la stabilité d’une prothèse. En effet ces 2 kilos de plus ou de moins concernent tout le corps et la gencive suit le rythme elle diminue de volume ou se gonfle. La colle pour dentier arrive à point nommé pour occuper les espaces vides.
Ceci dit, si l’empreinte prise par le dentiste est parfaitement réalisée et que la duplication faite par le prothésiste est de la même veine, la prothèse risque de durer un bon moment grâce à la salive qui fait office de liant tensio- actif et crée très naturellement l’effet de ventouse.
En résumé, le dentier repose sur l’os du maxillaire inférieur et sur la gencive. Il est retenu fixé au palais par le truchement de la salive. Ce phénomène d’adhésion est donc fonction de plusieurs paramètres comprenant la quantité de salive du porteur de dentier, la force et la résistance des muscles du visage pour maintenir le dentier en place. Si donc, le propriétaire d’un dentier bien adapté à sa bouche voit ce dernier se décrocher de temps à autre, il peut ponctuellement avoir recours à une colle dentaire (voire de la colle dentaire extra forte) pour dentier, mais il doit garder en tête qu’il existe d’autres options qui pourraient se révéler plus fiables et autrement plus confortables.
COMMENT OBTENIR LA MEILLEURE ADHÉRENCE DU DENTIER AVEC UNE COLLE DENTAIRE ?
Plus le contact entre l’aire d’appui sur la muqueuse et la face interne de la prothèse est grand, plus l’adhésion de cette dernière est grande. Il est encore plus important, si le film de salive est fin. L’on pourrait résumer ceci à ni trop ni trop peu de salive.
En cas de flux salivaire important, l’utilisation de la colle dentaire pour la fixation du dentier est une option envisageable. Si toutefois le porteur de prothèse désire ne pas en utiliser, il se devra de déglutir assez souvent pour éliminer l’excédent de salive. Dans le même ordre d’idées, les personnes ayant une bouche plutôt sèche ne sont pas obligées d’utiliser de la colle dentaire. En effet, un déficit de salive peut entraîner une rétention médiocre du dentier complet, mais il existe des astuces pour pallier ce handicap. Il suffit de sucer des bonbons pour exciter la glande salivaire. Autrement, l’on s’astreindra boire beaucoup d’eau.
LA COLLE DENTAIRE ET LES CARIES
Bien que les enfants et les adolescents d'aujourd'hui aient la chance d’avoir des dents en meilleur état que par le passé, la carie dentaire demeure un problème d’actualité pour certains individus et certaines populations, et touche un grand nombre de personnes partout dans le monde. La majorité des caries se retrouvent chez l'enfant et l'adolescent au niveau des surfaces de mastication des dents postérieures.
Les options d’usage préconisées pour le traitement préventif de la carie dentaire comprennent comme nous le savons tous le brossage régulier des dents, les suppléments de fluor et des applications de fluorure topique et des colles dentaires qui sont appliquées dans des cliniques dentaires. Vu l’importance de la prévention des caries dentaires du point de vue de la santé publique, le groupe Cochrane a entrepris une revue des recherches existantes sur la santé bucco-dentaire pour déterminer si l'utilisation des colles dentaires prévient la formation de caries dentaires.
Trente-quatre essais ont été inclus dans cette revue, les enfants et les jeunes gens y participant avaient entre 5 et 16 ans et représentaient la population générale. En matière de dentisterie, les colles ont pour mission de prévenir la croissance des bactéries qui favorisent la formation de caries dentaires dans les sillons occlusaux des dents postérieures. Les colles sont appliquées par-dessus ces sillons occlusaux par un dentiste ou par un autre membre de l'équipe en charge des caries dentaires.
Plusieurs matériaux de colle sont disponibles, les principaux types utilisés sont à base de résine et des ciments de verre ionomère. Cette revue a trouvé des preuves que l'application des colles sur les surfaces de mastication des dents postérieures réduit sensiblement les caries en comparaison avec ceux sans colle. 12 études sur les 34 ont comparé des colles à base de résine à l'absence de colle et ont trouvé que les enfants dont les dents postérieures sont recouvertes avec une colle sont moins susceptibles d'avoir une carie dentaire dans les dents postérieures que les enfants n'ayant pas de colle sur leurs dents. Par exemple, si 40 % des dents postérieures développent une carie sur une période de 2 ans, la colle permet alors de réduire ce pourcentage jusqu'à 6 %.
Dans un autre groupe d'enfants où 70 % de ces dents postérieures devaient développer des caries sur une période de 2 ans, l'utilisation des colles réduit ce pourcentage jusqu'à 19 %. Ces résultats sont fondés sur des données issues de six études (dont cinq ont été publiées dans les années 1970) dans lesquelles les enfants étaient âgés de 5 à 10 ans quand les colles ont été appliquées sur leurs dents. Des effets bénéfiques similaires avec les colles à base de résine ont été démontrés sur une période de 9 ans. Il n'y avait aucun effet bénéfique clair d'un type de colle par rapport à un autre lors des comparaisons des uns aux autres.
Conclusion de l’étude :
L'application des colles est une procédure recommandée pour prévenir ou lutter contre les caries. Le fait de coller les surfaces occlusales des molaires définitives chez les enfants et les adolescents réduit la formation des caries pendant 48 mois comparativement à l'absence de colle ; au bout d'un suivi de plus longue durée, la quantité et la qualité des preuves sont limitées. La revue a révélé que les colles sont efficaces chez les enfants à risque élevé, mais les informations sur l'ampleur des effets bénéfiques de la colle dans d'autres maladies sont rares. L'efficacité relative des différents types de colle n'est pas encore établie.
LA COLLE DENTAIRE ET LA DENTISTERIE ADHÉSIVE ET ESTHÉTIQUE
La dentisterie adhésive et esthétique a trait à l’ensemble des traitements dentaires qui consiste à reconstruire et à embellir les dents. Cette spécialité concerne tout autant les dents antérieures que les dents postérieures. Car non seulement l’ensemble des dents participe au sourire, mais il faut aussi se souvenir que la pérennité des transformations apportées aux dents antérieures n’est assurée que si toutes les autres dents sont présentes et qu’elles jouent pleinement leur rôle fonctionnel.
Par dentisterie adhésive, l’on doit comprendre que toutes les restaurations sont collées au moyen d’une résine qui adhère aux surfaces dentaires. Le collage permet en particulier de préserver au maximum les tissus dentaires. Pour faire tenir une restauration adhésive, le dentiste n’a en effet plus besoin d’utiliser la redoutable fraise pour donner à la dent une forme géométrique apte à recevoir une pièce prothétique imbriquée (de type couronne). Il la colle tout simplement, quelle que soit la forme initiale de la dent. Plus respectueuses de la biologie, les techniques de conditionnement dentaire en dentisterie adhésive permettent ainsi dans de nombreux cas de ne pas avoir recours à des traitements de racine. Elles ménagent également l’environnement gingival, contrairement aux techniques prothétiques conventionnelles (dents fragilisées, liseré noir visible autour des couronnes au niveau de la gencive).
Cette dentisterie est dite esthétique, car tous les matériaux utilisés (c.-à-d. le composite ou la céramique) permettent de reproduire fidèlement les différentes couleurs dentaires rencontrées dans la nature.
LA COLLE DENTAIRE ET LA RESTAURATION ADHÉSIVE
De nos jours, grâce aux diverses options de restauration dentaire qui sont offertes, il existe de nombreux moyens pour remédier aux problèmes liés à des dents usées, cariées, abîmées ou manquantes et retrouver un beau sourire sain. Selon la nature du problème, le dentiste procédera à l’un des deux types de restauration dentaire suivants :
La restauration directe
Cette intervention, communément appelée obturation ou plombage, peut se faire en une seule visite en cabinet. Le dentiste insère un produit d’obturation dans la carie (trou) d’une dent qui a été préparée. Il a le choix parmi une variété de matériaux d’obturation selon le type de plombage et l’endroit où il doit être effectué. Par exemple, les ionomères de verre ou de résine sont souvent utilisés pour les restaurations près de la racine ou aux autres endroits non soumis à une forte pression pendant la mastication.
La restauration indirecte
La restauration dentaire indirecte consiste à remplacer des dents par des dispositifs confectionnés sur mesure (couronnes, onlays ou inlays). Une couronne recouvre toute la surface de mastication d’une dent. Un inlay est placé à l’intérieur des cuspides de la dent, alors qu’un onlay recouvre une ou plusieurs cuspides, y compris une partie de la surface de mastication. Une restauration dentaire indirecte nécessitera plus d’une visite en cabinet parce que l’inlay ou l’onlay doit être fabriqué dans un laboratoire.
Les couronnes, les inlays et les onlays peuvent être faits d’une variété de matériaux. L’or est encore utilisé pour certains inlays, mais pour les personnes désireuses d’avoir des dents blanches, la porcelaine et les résines composites ayant la couleur des dents constituent d’autres options.
Le recours au collage dentaire pour réparer les dents endommagées
Si vous avez une dent fracturée ou ébréchée, le collage dentaire représente peut-être la solution à votre problème. Ce traitement consiste à appliquer un adhésif plastique de la couleur de la dent, que le dentiste forme et polit pour l’assortir aux autres dents. Il s’agit d’un traitement relativement sans douleur qui habituellement ne nécessite aucune anesthésie. Si vous voulez réparer plusieurs dents, il est préférable de prendre plusieurs rendez-vous. Il faut compter entre 30 minutes et une heure pour réparer une dent.
Le dentiste commence par rendre rugueuse la surface de la dent à réparer, puis il applique une solution de conditionnement pour faciliter l’adhésion du matériau de collage à la dent. Il applique ensuite ce matériau de collage à la dent et lui donne la forme voulue. Finalement, il durcit le matériau à l’aide de rayons ultraviolets ou laser.
Il faut prendre certaines précautions si vous choisissez de faire appel au collage dentaire. Faites attention quand vous mordez. La résine utilisée pour le collage dentaire n’est pas aussi solide que l’émail. De même, évitez de ronger vos ongles, de croquer des glaçons ou de mâchouiller vos stylos, vous risquez de l’ébrécher.
Évitez les aliments et boissons qui tachent pendant 48 heures. La résine utilisée pour le collage dentaire peut être tachée facilement pendant les premières 48 heures. Évitez le thé, le café, le vin et d’autres boissons ou aliments qui pourraient tacher vos dents pendant les deux premières journées suivant le traitement.
Passé ce délai, si vous prenez la peine de vous brossez les dents deux fois par jour et de passer dessus une soie dentaire douce une fois par jour, le matériau devrait durer pendant plusieurs années avant de devoir être remplacé.
LES MATÉRIAUX UTILISES PAR LES DENTISTES
La restauration des dents postérieures ne peut être réalisée qu’avec de différents matériaux. Ceux-ci peuvent être classés selon leurs structures physico-chimiques - céramiques dentaires, ciments résineux et résines composites - ou selon leurs fonctions - adhésifs, bases-fonds de cavité.
Tous les systèmes de restauration esthétique sont basés sur le collage. Le collage à l’émail par l’intermédiaire de techniques de mordançage acide a largement démontré son efficacité, alors que les techniques d’adhésion à la dentine font l’objet de recherches continues.
La composition des derniers systèmes adhésifs dentinaires est basée sur l’utilisation de monomères hydrophiles contenus dans l’apprêt et la résine de collage dont l’application est précédée généralement du mordançage de la dentine. La logique de ces systèmes adhésifs est d’imprégner totalement la dentine déminéralisée ou la couche de boue dentinaire avec une résine jusqu’à la dentine sous-jacente intacte.
La formation de la « couche hybride » ou « couche d’interdiffusion » faite de résine et de tissus dentinaires intimement liés améliore grandement la résistance du collage dentinaire comparée à celui obtenu avec les anciens adhésifs.
L’hybridation concerne certainement la dentine, mais l’influence des «tags» de résine sur l’adhésion dentinaire reste encore sujet de controverses. Le processus d’hybridation dépend probablement aussi de la profondeur de la cavité dans la dentine.
L’efficacité du collage dentinaire varie encore selon la qualité de la dentine saine ou cariée, jeune ou sclérotique - et sa situation - superficielle ou profonde-. Un autre axe de recherches s’oriente vers la réduction du nombre d’étapes cliniques nécessaires au collage dentinaire, et a donné naissance à de nouveaux produits «deux en un», comme les résines de conditionnement-collage.